Le maire de Dijon, François Rebsamen, a signé ce mois-ci la fameuse promesse de vente de l’ancien hôpital général pour accueillir le projet architectural d’Anthony Béchu et Alain-Charles Perrault, dans un nouvel écoquartier.
The 2 February, dans la superbe salle des États de la mairie de Dijon prône une maquette de la ville avec la future Cité internationale de la Gastronomie et du Vin. Cet immense projet est l’avenir de la Cité des Ducs de Bourgogne. François Rebsamen a déclaré que « ce site aura pour vocation première de valoriser le repas gastronomique des Français, inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité. En lien avec les Climats du vignoble de Bourgogne, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2015, il contribuera à renforcer la notoriété et l’attractivité internationales de Dijon ».
Sur le site de l’ancien Hôpital général
Au départ de la Route des grands crus, la cité sera construire sur les 6,5 hectares de terrain qu’occupait l’ancien hôpital général. Le site est d’ores et déjà desservi par le tramway et se situe à quelques minutes du centre de Dijon. Le maire de Dijon et Michel Gostoli, président d’Eiffage Construction, s’est retrouvé pour signer le protocole de vente du site. Ce dernier avait été racheté par la ville au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon après une décision du conseil municipal.
Les agences Anthony Béchu et Perrot-Richard se sont penchées sur un projet architectural permettant de restaurer les éléments inscrits aux monuments historiques.Plusieurs bâtiments inscrits aux Monuments historiques seront rénovés, comme la chapelle Sainte-Croix-de-Jérusalem — 12e siècle —. À cela s’ajouteront plusieurs bâtiments contemporains.
Un écoquartier et 650 logements
Un nouvel écoquartier s’ajoutera à la dizaine déjà existant à Dijon. Sur 70’000 m², la Cité se dotera d’un pôle culture et formation de 5’000 m² — expositions, centre de conférences, centre de formation, chapelle des Climats du vignoble de Bourgogne et bien d’autres —, un centre commercial de 4’500 m², un cinéma de 13 salles, un hôtel 5 étoiles, 90 logements réhabilités, mais encore un écoquartier de 540 logements et 3 résidences services. Moreover, un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine de la ville sera aussi installé.
« La Cité internationale de la gastronomie et du vin n’est pas seulement un musée, un hôtel ou des restaurants, c’est un tout qui deviendra un objet unique », souligne Michel Gostoli
Le chantier débutera en 2016 et devrait être ouvert au public en fin 2018. Plusieurs partenaires ont déjà été dévoilées comme le groupe Vega, spécialiste en gestion d’équipements culturels et de loisirs, une filiale de Fimalac Tech Info associée à l’agence Abaque pour l’exploitation du pôle culture. Les Sources de Caudalie sera en charge de l’exploitation de l’hôtel et enfin le groupe François Premier se porte acquéreur des bâtiments classés pour les réhabiliter afin d’en faire des logements.
1 million de visiteurs attendus
François Rebsamen avoue s’être inspiré de l’expérience menée par la vallée du Rhin en Rhénanie-Palatinat pour la mise en place de cette Cité International de la Gastronomie et du Vin. Dijon city, déjà classé ville d’art et d’histoire espère attirer 1 million de visiteurs supplémentaires chaque année grâce à la cité. Cet investissement mené par la ville de Dijon, compris dans une fourchette entre 200 millions and 250 millions d’euros devrait permettre de créer 2’000 emplois pendant le chantier et 3’000 emplois pour son exploitation. Le projet est bien entendu soutenu par le conseil régional de Bourgogne-Franche Comté et de l’État pour un montant de près de 11 millions d’euros accordé suite au contrat de redynamisation de la région suite à la fermeture de la base aérienne 102.
Jean-Nicolas Mouretin
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